Comment faire un bon solo de batterie ?

Dans cet article je vais vous livrer tout ce que je sais pour faire un bon solo de batterie du début jusqu’à la fin.

Il sera organisé en 4 parties :

1. La composition d’un solo de batterie : comment débuter, continuer et finir en beauté
2. Les cycles : comment éviter de faire toujours la même chose, utiliser des variantes
3. Les règles à respecter pour faire un bon solo de batterie : tempo, respect de la signature rythmique
4. Comment faire un solo de batterie explosif : variation de la vitesse, du volume…

1) La trame d’un solo de batterie :

     a) Un début :

Vous vous trouvez avant le début du solo et comme tout événement il y a un commencement.

Le problème c’est que vous ne savez pas comment commencer votre solo. Vous vous posez plein de questions et réfléchissez sur quel élément vous allez taper en premier.

La première frappe va dépendre du ton que vous voulez donner au départ : est-ce que vous voulez commencer en douceur ? dans ce cas vous allez plutôt attaquer sur les toms en tapant tout doucement.

Ou au contraire vous voulez faire une entrée explosive, dans ce cas la double pédale sera indispensable 😉

Demandez-vous donc quel effet vous voulez faire ressentir à votre public à votre entrée ?

Ce travail se fait avant de monter sur scène.

Si vous attendez le dernier moment vous allez vous poser devant votre batterie et rester planter comme un c** à réfléchir, attendre et le public sentira un malaise, tout comme vous.

Si vous ne voulez pas que ça vous arrive, décidez plutôt de la façon dont vous allez commencer votre solo : doux, agressif, modéré, rapide ou fort ?

Une fois le ton choisi, décidez ensuite sur quel élément vous allez taper en premier.

     b) Une histoire :

Maintenant que vous avez commencé votre solo il faut le continuer. Pas question de faire une belle entrée si c’est pour se dégonfler à peine 10 secondes après.

Un solo de batterie c’est comme un conte pour enfants :

• un début avec une problématique qu’il faut résoudre
• une histoire dans laquelle plein d’actions et de rebondissement se suivent
• le dénouement final où tout se finit bien… ou pas 😉

Vous devez penser le solo de batterie comme une histoire dans laquelle il y a un problème, une solution, un autre problème, une autre solution, etc…

Pour vous donner un exemple :

Le problème peut-être le rythme de batterie et la solution c’est le break, et ainsi de suite…

Vous devez alterner des passages avec plus d’actions et des passages plus doux pour retenir l’attention de l’auditoire. Sinon le public risque de s’ennuyer et de partir, et ce n’est pas ce que vous voulez je suppose !

     c) Une fin :

Avant de rentrer en coulisse et vous dire que vous avez réussi votre solo de batterie vous devez conclure votre prestation.

Pas question de finir sur un rythme banal ! en vérité vous pouvez le faire, d’ailleurs certains grands batteurs le font, mais eux peuvent se le permettre 🙂

Le public se souvient toujours de la manière dont vous avez terminé votre solo de batterie alors autant partir sur une bonne note.

Tout comme au début vous devez savoir avant de monter sur scène comment vous allez finir votre solo de batterie : plutôt doux, agressif, modéré, rapide ou fort ?

Un solo ça ne s’improvise pas :

La fin ne doit pas être une impro totale, vous devez savoir pertinemment où vous allez terminer ? par exemple sur le tom basse ou bien sur la cymbale. Contrairement à ce qu’on pourrait penser un solo de batterie ne s’improvise pas. Il doit être construit sur des bases solides et seulement autour de ces bases vous pouvez broder.

Rappelez-vous des exposés à l’oral au lycée, vous aviez des notes sur lesquelles vous démarriez et ensuite vous enrichissiez votre exposé avec des exemples. Vous n’appreniez pas par cœur ce que vous alliez dire, sauf pour les récitations de poèmes 😉

Pour le solo de batterie c’est pareil, vous devez déjà avoir prévu comment vous allez commencer, quels sont les principaux rythmes et breaks que vous utiliserez et enfin comment vous allez terminer, ainsi vous ne serez pas pris au dépourvu.

Vous pouvez marquer tout ça sur une feuille de papier et vous en servir comme un guide. Ça vous permettra d’avoir la trame principale de votre solo de batterie et de ne pas vous perdre. Cependant pas besoin d’écrire tout, ça va plus vous embrouiller qu’autre chose.

Un solo de batterie c’est comme un voyage en avion :

Surtout ne négliger pas l’intro et la fin, c’est les moments les plus importants. C’est comme l’avion avec le décollage et l’atterrissage, ce sont les moments les plus dangereux : si le pilote se plante alors ça peut être catastrophique.

Vous devez penser de la même manière car si vous ratez votre intro ou votre fin ça donnera une mauvaise image de votre solo dans l’ensemble.

Maintenant qu’on a vu comment commencer, continuer et finir un solo de batterie, on va voir comment on peut faire durer l’histoire du solo. Car sans histoire votre solo sera vide et aura plus l’effet d’un somnifère plutôt qu’une pilule d’ecstasy.

Si vous ne voulez pas avoir cet effet alors lisez la suite.

2) Le cycle dans un solo de batterie :

     a) Un rythme :

Pour commencer un solo de batterie et éviter d’avoir à trouver de nouvelles idées en permanence vous pouvez d’abord faire un rythme basique. Le but c’est de vous laisser assez de temps pour réfléchir à ce que vous pourrez faire ensuite.

En effet vous n’êtes pas un immense océan d’idées et l’imagination a ses limites. Imaginez la difficulté si vous deviez innover à chaque mesure, ça demanderait trop de ressources à votre cerveau et vous seriez épuisé en moins d’une minute.

Faisons le calcul :

• A 120 bpm une mesure en 4/4 dure 2 secondes
• Votre solo dure 10 min
• Il y a donc (10*60=600 secondes de solo)/(2 secondes pour la durée de la mesure) = 300 mesures
• Vous changez d’idée à chaque mesure
• Vous devez donc avoir 300 idées différentes

Pensez-vous être capable d’avoir 300 idées différentes en 10 min ? moi non, peut-être en 1 an oui mais en 10 min ça demanderait trop d’efforts. En vérité vous n’avez pas besoin d’avoir énormément d’idées pour faire un bon solo de batterie, il suffit d’avoir les bonnes idées et de les utiliser intelligemment.

Prenez vos 10 rythmes favoris et marquez-les sur une feuille, ça vous servira à créer votre solo.

En fait le rythme ne sert uniquement à vous laisser le temps pour imaginer la suite de votre solo. Afin de rendre votre solo un peu plus efficace et moins monotone on va voir comment modifier votre rythme de base en utilisant des variantes.

     b) Une variante :

Maintenant que vous êtes entrain de jouer votre rythme de base vous vous demandez peut-être comment rendre ce rythme plus efficace et moins monotone ?

En fait il y a des méthodes très simple à appliquer pour modifier votre rythme. Vous n’aurez pas besoin de modifier intégralement votre rythme, il suffira de faire des petits ajouts ou au contraire d’enlever certaines notes comme ci-dessous :

• Divisez le charley :

Imaginons que vous jouez des croches au charley, alors vous pouvez diviser le tempo et jouer des doubles croches à la place. Vous aurez ainsi le même fond rythmique mais on aura l’impression d’aller 2 fois plus vite sans pour autant se fatiguer énormément (tout dépend du tempo…).

• Faites des ouvertures charley :

En fin de rythmes vous pouvez faire une ouverture charley. Ça donnera un air neuf à votre rythme et vous pourrez ainsi continuer à l’utiliser pendant plusieurs mesures.

• Tapez sur les cymbales :

Même chose que le point précédent, ça donnera un air neuf à votre rythmique. Vous pouvez tout simplement vous déplacer sur la cymbale ride au lieu du charley. Vous pouvez aussi frapper sur les cymbales crashs de temps en temps, en général au début d’une mesure pour avoir un effet un peu plus punchy.

• Mettez des ghosts notes :

Au lieu d’avoir un rythme basique et constant vous pouvez avoir un rythme dansant et plus musical.

Il vous suffira de transformer votre rythme de base en modifiant certaines frappes. C’est très simple, prenez votre rythme et identifiez les endroits où vous taper sur la caisse claire. Maintenant prenez une note parmi celles identifiées et au lieu de la frapper comme toutes les autres vous allez la frapper moins fort. Bravo vous avez réussi à faire des ghosts notes 😉

Avec ces 4 méthodes vous aurez déjà de quoi tenir un bon bout de temps avec votre rythme initial. En effet imaginons que vous utilisiez un rythme pour 4 mesures, si vous mettez en place les 4 techniques précédentes pour modifier votre rythme alors vous obtiendrez en tout 5 rythmes différents. En tout vous pourrez donc tenir 20 mesures, c’est plutôt pas mal pour une seule idée de base non ?

Mais une fois que vous avez joué ces 20 mesures qu’est-ce que vous faites ? Vous n’allez quand même pas retrouvé un autre rythme et faire la même chose que précédemment ? non ! ce serait trop facile 😉

Il faut casser la routine et pour ça rien de mieux que le break.

     c) Un break :

Passons aux choses sérieuses, il est temps de tout faire péter.

Le break c’est l’aboutissement d’une longue période de calme.

C’est comme grimper une montagne : vous visez le sommet (le break) pendant que vous montez tranquillement sur le chemin (les rythmes). Une fois arrivé là-haut c’est l’extase, vous pouvez enfin exprimer pleinement le plaisir que vous ressentez à ce moment-là. Même si vous avez souffert pour arriver jusqu’en haut vous êtes fier de l’avoir fait et vous pouvez enfin crier victoire… ou presque, il reste la descente 😉

Après avoir lutté pour tenir sur plusieurs mesures il est temps de libérer la bête qui est en vous. Au fur et à mesure que vous avanciez vers le break vous ressentiez la tension monter, maintenant vous pouvez vous libérer. Donnez tout ce que vous avez et faites vibrer le public. Je ne vais pas vous décrire précisément comment faire un break de batterie mais juste quelques points à respecter pour ne pas vous planter.

Comment faire un break de batterie sans se planter ? :

• Jouez seulement ce que vous savez jouer
• Laissez de l’espace entre les notes
• Ne réfléchissez pas trop

Une fois le break joué qu’est-ce que vous devez faire ? attendre ?

Non, reprenez cette partie du début avec un autre rythme.

     d) Un autre rythme :

La phase est enfin terminée : rythme, variantes et break.

Ce sont les 3 points principaux à suivre si vous voulez faire un solo simplement. Ensuite répétez tout simplement ce schéma autant de fois que vous le voulez.

Vous avez maintenant peut-être réussi à tenir sur plus de 20 mesures mais il en reste encore beaucoup. Et bien prenez votre liste des 10 rythmes favoris de tout à l’heure et sélectionnez ceux que vous n’avez pas encore joués. Ensuite faites la même chose que précédemment : rythmes, variantes, breaks et vous pourrez tenir encore 20 mesures. Continuez ainsi de suite jusqu’à épuisement d’idées l’infini.

Changez de rythmes après un break :

Jouer un nouveau rythme permet de renouveler le solo, de le rendre plus vivant et de satisfaire le public qui n’attend qu’une chose : écouter l’expression de votre talent.

Jouer un nouveau rythme après un break est bien plus simple que de jouer un nouveau rythme après un rythme. En effet pendant le break vous vous libérez et de nouvelles idées viennent à vous naturellement. Alors que pour un rythme que vous avez joué pendant 20 mesures il sera plus difficile de s’en détacher car vous l’aurez intégré comme une habitude.

C’est ainsi plus facile de jouer un nouveau rythme après un break car c’est une cassure qui vous permet de passer à une nouvelle étape.

Vous savez maintenant comment organiser un solo de batterie mais il y a encore quelques règles à respecter si vous ne voulez pas vous planter.

3) La maîtrise d’un solo de batterie :

     a) Le respect de la signature rythmique :

En général le solo se base sur une seule signature rythmique, c’est plus facile à jouer pour vous et plus cohérent pour le public.

Imaginez si vous jouez une mesure en 4/4 puis la suivante en 5/4 et celle d’après en 8/6, ce serait vraiment compliqué à gérer !

Une fois la signature rythmique choisie il faut vous y tenir du début à la fin. Donc si vous connaissez qu’un seul rythme dans une signature rythmique particulière (en 7/4 par exemple) alors laissez tomber, vous allez vous embêter pour rien et vous foirer.

Prenez plutôt une signature rythmique sur laquelle vous avez l’habitude de jouer.

Ps : si vous voulez changer de signature rythmique en plein milieu de votre solo libre à vous d’essayer. Je n’ai jamais testé mais si vous avez une bonne maîtrise de plusieurs signatures rythmiques alors pourquoi pas 😉

     b) La stabilité du tempo :

Une des choses essentielles pour bien réussir son solo de batterie c’est d’avoir un bon tempo.

Qu’il soit rapide ou lent on s’en fout, l’important c’est d’être toujours à la même vitesse.

Attention, je ne dis pas que vous ne pouvez pas ralentir ni accélérer, au contraire ça peut donner plus de volume à votre solo, ce que je veux dire c’est que vous êtes le maître du temps et si le tempo varie ça doit être uniquement parce que VOUS l’avez décidé ainsi.

Pour réussir votre solo vous devrez compter dans votre tête. En effet pendant le solo vous n’aurez pas de métronome, vous devrez donc avoir votre propre horloge interne.

Bien sûr quand vous le travailler chez vous pouvez utiliser un métronome, c’est d’ailleurs conseillé. CF Pourquoi travailler avec le métronome ? (article complémentaire).

Mais sur une scène c’est différent, ça se joue beaucoup plus au feeling.

On ne vous demande pas d’être une machine et d’être calé à la microseconde près mais évitez de varier de plus de 5 bpm en-dessous ou au-dessus de votre tempo de base, au-delà le public entendra votre instabilité et c’est pas cool.

En vérité c’est dur d’avoir un tempo stable sans métronome quand on débute.

Pour y arriver prenez un rythme plutôt simple pour vous et faites les exercices suivants dans l’ordre :

• Jouer le rythme avec le métronome
• Jouer le rythme avec le métronome + comptez les temps
• Jouer le rythme + comptez les temps
• Jouer le rythme

En suivant cette trame vous améliorerez votre instinct et votre horloge interne naturellement.

Même si pour l’instant c’est très difficile de compter et de jouer en même temps pour vous, faites quand même les 4 étapes jusqu’au bout et ensuite revenez au début pour enchaîner à nouveau, vous ne le regretterez pas 😉

Ça obligera votre cerveau à simuler le métronome et à chaque cycle vous serez meilleur. Essayez ça et dites-moi vos résultats en commentaires 😉

     c) Jouez uniquement ce que vous savez jouer :

Quand on pense solo de batterie on pense surtout à se défouler.

On a envie de libérer toute l’énergie qu’on a et d’envoyer la sauce. Ça part d’une bonne intention mais malheureusement ça peut souvent avoir l’effet inverse.

En effet si vous avez l’habitude de vous défouler sur votre batterie tout seul chez vous alors vous remarquerez qu’il y a des moments où ça groove et d’autres moments où il y a de longues pauses fades. Ces moments de flottements sont normaux car vous ne pouvez pas avoir des idées en continues, chez vous ça passe nickel par contre sur scène c’est interdit.

Le public est exigeant et ne tolérera pas un solo non préparé. C’est comme si vous alliez au cinéma voir un super film d’action et au beau milieu du film il y a des séquences ratées (cascade ratée, fou rire incontrôlable des acteurs, etc…), ce serait pas cool pour vous n’est-ce pas !

Vous avez maintenant 2 solutions :

1. Soit vous faites comme le réalisateur : vous répétez encore et encore les passages compliqués de votre solo de batterie
2. Soit vous simplifiez votre solo de batterie pour être sûr de ne pas vous planter

Personnellement je choisirais la seconde option car plus pratique à mettre en place et ne demande que très peu de temps.

Un bon solo de batterie ne se reconnaît pas par sa technicité mais plus par ce qu’il dégage.

4) Jouer un solo de batterie explosif :

Jouer un bon solo de batterie répond à certains critères cités ci-dessus. Maintenant si vous voulez allez plus loin et faire de ce solo une tuerie alors lisez la suite…

a.       Variez la vitesse :

Toute à l’heure j’ai dit d’avoir un tempo stable, cette partie peut donc vous sembler tout à fait contradictoire et c’est normal. Cette partie est consacrée aux personnes qui respectent déjà les points précédents mais qui veulent sublimer leur solo de batterie.

En vérité le tempo du solo doit être le même tout le temps sauf à une seule condition : si vous faites exprès de le changer, alors dans ce cas c’est bon car c’est vous qui l’aurez choisi.

Changer le tempo d’un seul coup c’est assez difficile mais ça aura plein d’effets positifs.

Que ce soit en accélérant ou en ralentissant, vous allez provoquer la surprise auprès du public, vous allez les captiver instantanément. Dès lors tout ce que vous jouerez à partir de cette cassure aura plus d’impact, vous devrez donc assurer 😉

b.      Variez le volume sonore :

Pour donner une autre dimension à votre solo de batterie alors utilisez les nuances. En effet un rythme ou un break qui contient des ghosts notes aura plus de d’impact qu’un rythme tout simple et fade.

Attention : Ne tombez pas dans l’excès à vouloir mettre des ghosts notes de partout. Ça va faire too much et ça va vite soûler votre public.

Ce qu’attend votre public de votre solo de batterie c’est quelque chose qui leur donne envie de bouger. C’est à ça que sert les nuances, à mettre des petits pics pour rendre le rythme plus dansant.

c.       Faites des pauses :

Solo de batterie ne veut pas forcément dire taper de partout et n’importe quand.

Quand on débute on croit qu’un solo de batterie est plus impressionnant quand on frappe tout le temps et le plus vite possible.

La vérité et vous le constaterez rapidement c’est que frapper vite et partout c’est relativement facile, vous n’avez pas besoin de réfléchir, il suffit d’accélérer le mouvement de vos mains et de déplacer vos bras. Si au début on trouve ça spectaculaire on se rend vite compte que finalement c’est qu’un gros brouhaha 😉 Certes la technique peut être présente mais musicalement c’est pas toujours top !

Si vous voulez embellir votre solo alors faites des pauses. Vous allez vous étonner vous-même de la puissance que ça peut avoir ! ça surprend le public et ça le remet dans l’ambiance.

En fait ça crée un effet de suspense; on attend impatiemment ce qui va se passer à la suite de cette pause, va-t-il jouer doucement et lentement ou relancer la machine avec un rythme fort et rapide ?

Ça laisse à la fois le temps au public de se poser des questions sur vos intentions et à vous le temps de réfléchir comment vous allez continuer votre solo de batterie

En fait le silence permet de faire un énorme focus sur ce que vous allez jouer juste après, vous devez donc anticiper la relance pour surprendre le public.

Personnellement je trouve ça plus compliqué et plus raffiné de faire un solo avec des pauses que de taper partout. Après à vous de choisir quel est votre type de solo de batterie idéal ?

d.      Inspirez-vous :

Si vous manquez d’idées ou si vous voulez tout simplement apporter une dose de fraîcheur à votre solo alors inspirez-vous d’autres batteurs, c’est le meilleur moyen d’apprendre à faire un bon solo de batterie.

Vous pouvez soit essayer de recopier exactement le solo d’un batteur connu soit reprendre quelques breaks ou enchaînement pour les intégrer dans votre solo.

L’idée n’est bien sûr pas de s’approprier le solo de quelqu’un d’autre (ça c’est du plagiat 😉 ) mais plutôt de s’en inspirer. Vous allez ainsi découvrir plein de nouvelles choses, de nouveaux mouvements, de nouvelles techniques, etc…

Regardez des solos de batterie sur Youtube par exemple est l’un des meilleurs moyens pour avoir de nouvelles idées.

e.       Dom famularo :

Dans cette vidéo Dom Famularo illustre parfaitement les points évoqués ci-dessus.

Comment fait-il pour captiver l’attention du public pendant son solo de batterie ?

• D’abord le silence qui dure près de 7 secondes et qui crée une tension et un suspense palpable, ça provoque une envie pressante aux spectateurs de voir la suite
• Ensuite les variations de volume qu’il maîtrise parfaitement, il passe du très fort et très intense à très calme, ça provoque de la surprise
• Enfin la vitesse qu’il modifie tout au long de son solo en utilisant la double pédale par exemple et qui fait que le public reste toujours éveillé et à l’écoute.